Morgan, c’est une nana casse-couille. C’est celle qui semble rien écouter et qui passe son temps à emmerder ses camarades au fond de la classe. Le genre à tout le temps se faire dégager de cours, car elle est un élément perturbateur pour l’ensemble des élèves. C’est même ce qui est souvent marqué sur son bulletin de classe. Mais alors, qu’est-ce qu’elle peut bien faire à l’internat Kennedy ? Tout simplement parce que malgré son caractère dissipé en cours, c’est une bosseuse, une fois enfermer dans sa chambre. Elle d’énorme problème à se concentrer la gamine, d’où le fait qu’elle n’écoute jamais en cours. Mais si elle arrive à s’enfermer toute seule dans sa chambre, alors elle devient une bête de concours. Elle n’aime pas particulièrement les études, mais ses parents ont toujours désiré qu’elle en fasse, alors c’est ce qu’elle a fait.

Morgan, elle rit fort. Se vante dès qu’elle peut et a une fâcheuse tendance à tout ramener à elle. Légèrement égocentrique sur les bords, elle n’en reste pas moins une personne assez altruiste, qui aime rendre service aux gens, quand ça lui prend. Enfin… Non, elle n’aime pas vraiment ça. Mais elle a le complexe du super-héros et ne peut pas s’empêcher d’aller aider les autres, c’est plus fort quelle, même si elle sait qu’elle va probablement perdre du temps pour rien. C’est un peu sa façon de créer des liens. Pas qu’elle ne sait pas en faire, non ! L’animal est même du genre très sociable, à s’entendre avec toute personne qui ne cherchera pas à jouer les Alphas avec elle ! Mais disons plutôt, qu’elle instaure une barrière entre elle et les autres et que la plupart de ses relations, sont superficielles. Elle passe un bon moment avec les gens, c’est cool. Si elle ne les voit pas pendant des semaines, elle en crèvera pas. Pas de nouvelles, bonne nouvelle, comme on dit. Ou encore, loin des yeux, loin du coeur.

En réalité, c’est que Morgan a peur d’interagir avec les autres. Elle a peur de trop s’ouvrir et de se donner complètement dans une relation, amicale ou amoureuse, dans laquelle elle risque d’y laisser des plumes plus tard. Elle a une peur maladive de l’échec et à peur de ne pas se relever si elle y met trop du sien. Mais cela ne fonctionne pas que dans les relations avec autrui, mais également dans tout ce qu’elle entreprend. Elle abandonne, avant que cela ne soit trop dure pour elle. C’est par ailleurs pour cela qu’elle a décidé qu’elle arrêterait ses études une fois sa licence en poche. Parce qu’elle estime que faire un master sera trop dur pour elle et elle ne veut pas perdre du temps et de l’énergie dans quelque chose qu’elle ne réussira pas. Mais rien n’est encore joué, étant donné qu’elle est loin d’être bête et qu’elle a toujours été bonne à l’école, jusqu’à maintenant. C’est sa façon de pensée et cela a toujours grandement épuisé ses parents.