Pour une fois, une histoire ne sera pas comptée de À à Z, qui serait capable de narrer une histoire dans les moindres détails d’une personne. Il a tellement de chose à dire, à voir, à vivre dans une vie. Alors poser sur papier vingt ans d’existence. Je pense qu’il nous faudrait des mois voir une année, et je suis gentille. Pour pouvoir vous raconter cette histoire. Celle de Théo. Théodora de son prénom en entier. Le basique de cette histoire commence alors à sa naissance à New York. Dans une magnifique bourgade ou la famille O’leary avait leur domaine familial. La branche de l’aîné de la famille, Aengus O’Leary. Sang pur Irlandais depuis des générations. Partisans d’un monde en perpétuelle évolution, fleurissant. Collaborateur sans vergogne de l’ascension des Alcool pure Irish dans le monde des vulgaires vinasses. Marié à Sophia Murphy. Venue tout droit des pleines verdoyantes d’Irlande. Une magnifique rousse aux formes parfaites. De sang Bourge. Pure. Une demi déesse. Et immaculée. Ce mariage totalement arrangé, était pour la bonne fortune des deux familles. Un contrat plus qu’un mariage. Une union de deux grosses puissances, fortune, pour n’en faire qu’une ! L’immobilier s’allie avec le bâtiment. L’amour n’a pas de place dans ce genre de sphère sociale. Et les enfants O’Leary vont vite le comprendre, et le vivre. Alister, premier fils, gloire et centre du monde de la famille et surtout de la mère. Sera le premier, lui aussi victime de ce foutu trafic de mariage arrangé. Depuis sont premier jour, sa femme avait été choisie. Mais une chance pour lui, celui-ci tomba réellement amoureux de la fille que les familles avaient choisis. Mais ça, c’est une autre histoire.

Enfin bref, les quatre qui échappent encore à ce machiavélique démarchage monétaire sont Théodora, Conrad, Deagan et Thadeus. Les quatre derniers de la famille. Autant vous dire qu’aux yeux de la mère, seul Alister, Conrad, Deagan et Thadeus n’ont d’importance pour elle. Théo sera juste l’équivalent d’un bon échange de procédé avec une autre famille Un « bonus ». L’homme à une place plus puissante dans la branche Irlandaise de la famille. Contrairement à sa femme, Aengus lui, idolâtre chacun de ses enfants. Et encore plus sa petite princesse, son unique fille. Aussi carnassière que sa mère et aussi bourru que lui. Un vrai Irshman qui voit en elle sa pure succession. Car très vite, il c’est vue désapproprier de son propre fils. Alister, était devenue le jouet de sa mère. Et Aengus le vit toujours très mal. Les quatre derniers étaient sa chance d’avoir une vie « normale » avec des enfants qui lui sont propre. Les sortant autant que possible des griffes de sa femme, notamment Deagan prochaine cible de cette femme. Très vite, le quotidien de la jeune demoiselle de la famille se voit bousculer. Et non pas par la faute de sa charmante et virulente mère, mais par quelque chose qu’elle a hérité. La maladie. C’est son père qui fut le premier à déceler les prémisses de cette « malédiction » car il en avait fait les frais petit avec sa propre grand-mère. Très vite le cas de la jeune femme fut étouffé dans l’œuf par le propre patriarche. Premièrement pour ne pas que la mère soit au courant de cette « option » supplémentaire sur sa propre fille. Mais aussi par ce que celle-ci en serait d’une perversité maladive. Les troubles anxieux. Ce n’est pas héréditaire comme maladie, à vrai dire la grand mère n’était pas atteint de cette maladie, celle ci était marquée par des troubles schizophréniques. Qui en endeuillé tout son enfance. Une page noir de la vie D’Aengus.

Très vite le père prend en charge lui-même l’éducation de sa fille. Les « disparitions » du manoir se font de plus en plus fréquent. Voulant l’isoler de cet ambiance néfaste et sombre. Il a vécu le suicide de sa propre grand-mère à cause de ce qu’il juge de « malédiction » cette maladie pour certain qui semble loin de briller à ses yeux, il cherche par tous les moyens à brider ce sort chez sa seule fille. L’empêcher de dévier et se perdre dans tout ce qu’elle pourrait absorber comme émotions, pensées, telle une éponge humaine. La colère, c’est les premiers traits qui son apparus chez elle, buvant celle de ses frères et de son propre père elle agissait comme une fury sans se contrôler alors que rien ne prêtait à ce sentiment. Les soirs de lamentation. En peine de son petit frère. Le quotidien devenait des plus compliqués, plus elle grandissait avec ce maudit fardeau. La mère d’Aengus prit une décision. User de ses relations pour faire appel à une vielle amie thérapeute. Celle-ci était douée dans la médecine à base de plante. Et pas que des plantes bénéfiques. Un traitement, dirons-nous de façon politiquement correcte. Fut inculqué à la jeune fille de 11 ans à peine. Il fallait trouver quelque chose avant son entrée à l’academie. Avant d’être submergée par les autres. Et se noyer sans retour possible. C’est à ce moment là que la mère, Sophia, découvrit ce que sa fille était. Un monstre. Qu’elle ne fut sa colère et sa jouissance. Formée et cadrée à sa façon elle pourra en faire un produit plus que détestable et désirable pour les meilleurs offreurs. Ce qui fut un non catégorique de la part Aengus. Une violente dispute éclata dans le manoir. Ou même Alister prit part du haut de ses 13 ans. Aîné de la fratrie il vivait dans le dénie depuis trop longtemps en voyant sa petite sœur souffrir. C’est à cette époque que la mère de famille se fit un malin plaisir de descendre en flamme le quotidien de la jeune femme. Lui montrant la honte et la peur que ce fardeau développé lui donnera à l’avenir, faisant naître une réelle aversion de la part de l’enfant. Face à sa « malédiction ».

Aengus et Deagan voulait avoir une famille normale avec des mœurs acceptable. Mais avec une mère comme la leur c’était comme chasser une chimère. Très vite les bienfaits du traitement de la grand-mère des enfants commençaient à avoir des effets positifs. Mais en retour de flamme la jeune fille en devenait dépendante. Le mélange, personne ne voulait réellement lui dire ce qu’il y avait dedans. Mais mesquine comme elle est, et têtu, elle finit par découvrir par elle-même le principal produit de ce dosage. De l’opium. Assez pour abrutir ses démons. Mais trop peu pour la faire décrocher et perdre ses moyens. De l’homéopathie. Carabinée. Mais nécessaire. Le père était très retissant mais en voyant que sa fille pouvait avoir un semblant de vie normal. Il a fermé les yeux contre la bienséance et la bonne conduite parentale. Depuis qu’elle a compris ce qu’il fallait pour calmer ses « débordements » et contrôler ce foutu fardeau. Elle a commencé à étudier la botanique dans son coin. Ce n’était pas la bibliothèque qui était en rade de bons ouvrages. Et de part ce fait. Concocter ses propres mélanges. Les améliorant d’années en années. Pour en sortir les meilleurs principes et brider ce dysfonctionnement qu’elle n’a jamais demandé. Elle ne sort jamais de sa chambre sans avoir fumée sa pipe, la pipe de son père qui la garde encore de ce monde, stable et en pleine possession de ses moyens et surtout de ses sentiments.