Il était une fois, dans un beau château… Non, ce n’est pas un conte de fée, car l’expression « l’argent ne fait pas le bonheur » (même si ça aide beaucoup) résume bien la vie de Gabriel.
Celui-ci n’a jamais rien manqué sur le plan matériel, il a toujours eu ce qu’il voulait. Pour ses 10 ans où certains enfants de son âge demande  un chien ou le dernier jouet à la mode, lui il avait eu droit à un cheval et un professeur d’équitation.
Néanmoins, il passa ses 11 premières années remplies de bonheur.
Mais très vite de sombres nuages vinrent ternir le tableau de cette famille. Cela commença par des absences de l’un ou de l’autre, puis des disputes, jusqu’à ce que le divorce de ses parents finit par se faire.
Lui et son, frère restent  vivre avec leur père, qui se remarie avec une jeune femme, et sa mère se consacre à sa carrière d’actrice.
Très vite la solitude s’installe pour Gabriel, il ne reçoit plus d'attention de la part de son père, qui préfère se consacrer à sa nouvelle vie autant politique que sentimentale. Ils jouent juste à la famille parfaite devant les caméras, mais dans les coulisses c’est tout autre. Gabriel a l’impression de vivre avec de parfaits  étrangers, même avec son frère, avec qui il n’est pas très proche.
Quant à sa mère il ne la voit que lorsqu’elle est disponible, il devient un simple rdv dans un agenda.
Pour fuir cette réalité, il se consacra aux études, et sa passion qu’était devenue la photographie, il aimait capturer chaque instant, que ce soit un paysage ou des personnes, le plus souvent les employés de son père, à la maison, qui étaient devenus sa seconde famille, car ils étaient bien plus présents que la vraie. La photo lui permettait d’immortaliser des moments dont il savait éphémères.
C’est en participant à un concours de photos et remportant le 1er prix, que Gabriel décide de faire sa passion un métier.
Souhaitant s’éloigner de sa famille, tout en poursuivant on rêve, il parvient à convaincre son père de l’inscrire à l’internat Kennedy.
Et aujourd'hui c’est dans cet établissement que s’écrit son futur.